MAGIQUE !
Personne ou presque n’y croyait. Et pourtant l’OL l’a fait. Grâce à leur victoire, mercredi soir, contre Zagreb (7-1), conjuguée à celle du Real face à l’Ajax (3-0), les lyonnais ont obtenu, pour la neuvième année consécutive, leur billet pour les huitièmes de finale de la Ligue des Champions.
Qui l’eu cru ? Rémi Garde, lui-même, se voyait être le premier entraineur depuis neuf ans, à ne pas qualifier l’OL pour la suite de la compétition. Laissant les cadres, tels que Kallström, Ederson et Lisandro, au repos, il semblait plus préparer le match de championnat contre Lorient, que jouer son avenir européen. Mais l’envie des joueurs, à l’image de Lacazette et Cissokho et la victoire du Real face à l’Ajax, ont permis à l’OL de marquer l’histoire de la plus grande compétition européenne.
Gomis entre dans l’histoire de la Ligue des Champions
La tâche, qui s’annonçait bien difficile, voire impossible, s’est révélée être un jeu d’enfant. Car l’OL a passé sept buts à son adversaire sans forcer son talent. Même s’ils ont concédé l’ouverture du score après un but de Kovacic (40e) pour Zagreb, pourtant réduit à dix dès la 28e minute de jeu, les lyonnais, grâce à un but de Gomis, sont rapidement revenus au score juste avant la mi-temps (45e). Une infime lueur d’espoir, qui a grandi au fil du temps, a vu alors le jour. Gonalons a marqué dès la 47e minute de jeu. S’en est suivit un festival de Gomis qui a ajouté trois autres buts à son compteur du soir (48e, 51e, 70e). Il a rejoint ainsi, le cercle fermé des six joueurs ayant marqué un quadruplé en Ligue des Champions. Il marque également, au passage, le triplé le plus rapide de la C1 en sept minutes. Lisandro (64e) et Briand (76e) ont, eux aussi, fait trembler les filets adverses pour parachever cette belle victoire et pour entrer dans la légende de la Ligue des Champions.
Antoine Aupart